Commencer une thérapie peut faire peur. Certains ont l’impression qu’ils vont se replonger dans leurs mauvais souvenirs pour les subir à nouveau. Comme si cela consistait à visiter un musée, une énième fois, alors que l’on déteste les œuvres exposées.
Or d’après moi, la thérapie consiste davantage en un processus de choix. Il permet de faire l’état des lieux, en toute sécurité pour ensuite réaménager son musée de manière plus plaisante.
Repeindre les murs, déplacer voir remplacer les tableaux, acquérir de nouvelles sculptures, mettre certaines œuvres au placard. Il ne s’agit pas de nier ce qui est arrivé. Tout simplement de choisir ce que l’on va mettre en avant, ce que l’on va garder de précieux en mémoire, afin de trouver de l’élan !"